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MEDIAS PUBLICS : « Est-ce que nous sommes déterminés pour de meilleures conditions de vie ? »

jeudi 1er septembre 2016


Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) était en sit-in le jeudi 1er septembre 2016 à Ouagadougou. Il a réclamé de meilleures conditions de vie et de travail pour les hommes de médias.

« Est-ce que nous sommes déterminés pour de meilleures conditions de vie dans les médias publics ? Oui », « Camarade est-ce qu’on doit dormir ? Non », « Est-ce que nous sommes prêts pour dénoncer les agents véreux ? Oui », « Est-ce que nous sommes prêts pour dénoncer ceux qui dépassent leur prérogative ? Oui », « honte aux chefs inconscients, honte aux journalistes inconscients », « mobilisation et lutte pour de meilleures conditions de vie, camarades, mobilisation et lutte », etc. Ce sont autant de slogans scandés lors du sit-in qui a regroupé le personnel de la Radiodiffusion et Télévision du Burkina (RTB) radio, télévision, Sidwaya, l’Agence d’information du Burkina (AIB), le Service d’information du gouvernement (SIG), en face du ministère de la Communication ce jeudi 1er septembre 2016.
C’est en effet un nombre important d’agents de ces médias publics qui a répondu à l’appel du SYNATIC comme nous l’indique le secrétaire général, Siriki Dramé qui a estimé la mobilisation à 95%. Avec des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Yen a marre », « non à la censure des articles et reportages dans les rédactions », « Non aux pressions et intimidations sur les journalistes dans les rédactions », « les faits sont sacrés, les commentaires libres », ... ils ont fait du bruit de 8 heures à 14 heures.

Durant ce temps, les reporters, les animateurs, les présentateurs, les techniciens etc., observeront un silence total en ce qui concerne leur domaine de compétence a souligné, Siriki Dramé. L’objectif de cette mobilisation et aussi de cette façon de procéder d’après lui, est de réclamer l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes et femmes de médias publics comme l’a confirmé le patron du SYNATIC. Au cours du sit-in, ils ont en effet revendiqué de meilleures rémunérations qui selon le SG, sont en deçà de ce qui peut permettre aux travailleurs de l’information d’être à l’abri de la corruption, de la tentation. Pour le patron du SYNATIC, c’est la principale revendication. Autour de ce principal point, gravitent d’autres comme ceux liés à la carrière des agents, au statut des médias publics en société d’Etat. Si le point lié au statut a été adopté en 2015 sous la Transition, Siriki Dramé s’étonne du fait que le pouvoir actuel met du temps pour le mettre en application. Il estime que sa mise en application permettra en même temps de résoudre le problème lié aux conditions de vie et de travail des agents.

Les médias privés ne sont pas oubliés

Si la présente plate-forme ne prend en compte uniquement que les conditions des médias publics, celles des privés ne sont pas oubliées, a rassuré le secrétaire général. Il a confié qu’une organisation est en cours avec les agents des médias privés pour créer des points focaux. Ils auront la tâche de recenser les préoccupations des travailleurs des privés. Une fois que le recensement de ces préoccupations sera effectif, la lutte pour les aider également sera engagée, foi du SG. En attendant, le syndicaliste a appelé les agents des médias privés à s’organiser car « c’est l’organisation qui est à la base de toute réussite » a-t-il souligné. Par « expérience », il a invité ces derniers à surmonter la peur pour leur bien-être.

Si ce sit-in pour revendiquer de meilleures conditions n’est pas le premier organisé par le syndicat, le premier responsable a confié qu’il s’agit d’un avertissement. D’après lui, si les revendications n’ont pas eu de satisfaction, les travailleurs dans les médias publics iront en grève le 7 septembre 2016. Un préavis de grève a même été déjà déposé auprès de qui de droit, a indiqué M. Dramé.

Thierry Kaboré
TOUTE INFO, Qutidien burkinabè en ligne