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CHANGEMENT CLIMATIQUE : La NDT et le défi de la préservation des Terres

jeudi 16 février 2017


Inclus au sein des Objectifs de Développement Durable (ODD), le concept de Neutralité en matière de Dégradation des Terres(NDT) se fixe, entre autres, comme objectifs de parvenir à lutter contre la désertification .L’atelier de lancement du processus national s’est tenu le 16 février à Ouagadougou.

C’est le Ministre de l’Economie Verte et du Changement Climatique, Batio Nestor Bassière, qui a procédé au lancement du processus de Neutralité en matière de Dégradation des Terres(NDT).La NDT est le nouveau référentiel en matière de lutte contre le changement climatique qui fait partie intégrante de des Objectifs de Développement Durable adoptés en 2015.Il se fixe comme objectifs de restaurer les terres et sols dégradés de lutter contre la sécheresse et les inondations entre autres, d’ici à 2030.

Insécurité alimentaire. De fait, la planète perd chaque année 12 millions d’hectares de terres exposant un milliard de personnes à l’insécurité alimentaire. Au Burkina Faso, le développement du secteur minier notamment, a des implications dommageables sur l’environnement à travers la perte de la biodiversité d’où des actions prises en vue de circonscrire le phénomène selon le Ministre en charge de l’environnement. Sauf que ces actions n’ont pas permis d’atteindre les résultats escomptés selon le Ministre Bassiere. C’est pourquoi, les ODD qui ont été adoptés en 2015, soulignent la nécessité de la protection et la gestion durable des écosystèmes surtout dans leur volet préservation des terres et auquel le Burkina Faso, qui perd 360 hectares par an, a fait vite fait d’adhérer à l’instar des 103 pays à travers le monde. Un organisme intitulé Programme d’Etablissement de Cibles a été créé en vue d’accompagner les Etats signataires à définir leur valeur de référence et à identifier les cibles pour l’atteinte à échéance de la NDT.

Efficacité. C’est le Secrétariat Permanent /Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD) qui a la charge de mener à bien le processus. Mais pour le Ministre en charge de l’environnement, le processus ne doit pas être l’apanage du seul gouvernement .D’où son invite au secteur privé et aux institutions financières de s’impliquer plus d’efficacité. Des mécanismes de pilotage ont été mis en place à cet effet d’où l’atelier de ce 16 février qui regroupe aussi bien les ministères en charge de l’Agriculture, des Mines, de la recherche scientifique, des finances et de l’Administration du territoire.

Soumana Loura
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