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Affrontement à l’Université Ki Zerbo : l’ANEB ne reconnait pas sa responsabilité et plaide la légitime défense

vendredi 8 décembre 2017


Ouagadougou, 7 décembre 2017. L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) était face à la presse. Elle a réfuté sa responsabilité dans la violence qu’a connue l’Université Ouaga I Pr. Joseph Ki Zerbo, le mercredi 6 décembre 2017.

Après les violences survenues dans la journée du mercredi 6 décembre 2017 à l’Université Ouaga I Pr. Joseph Ki Zerbo, c’est devant la presse que l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) s’est défendue ce jeudi 7 décembre 2017. Sans grande surprise, elle n’a pas reconnu sa responsabilité dans cette situation déplorable qui a fait une dizaine de blessés. Le président de l’ANEB Ouaga, Alexis Zabré a déclaré : « le comité exécutif de l’ANEB rassure l’opinion nationale et internationale qu’aucun appel à la violence venant de sa part n’a été adressé à l’endroit des étudiants ». Il accuse pour l’occasion l’administration de l’université avec à sa tête, le vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques (VPEIP), le Pr. Mamadou Sawadogo d’être le responsable. Selon lui, « la violence a donc été voulue, organisée et entretenue par l’administration avec à sa tête le Pr. Mamadou Sawadogo ». Alexis Zabré met en cause le VPEIP de manipuler et d’apporter son soutien à un groupe d’étudiants qui s’est donné pour mission de faire échec au mot d’ordre de grève de 72 heures décrété en assemblée générale, en entamant des actions de sensibilisation pour appeler les étudiants à se révolter contre l’ANEB et ses militants, à les frapper et à boycotter la grève. Il explique que le jour de la grève effectivement, armés de cailloux, de ferrailles de chaises sciées pour l’occasion, les éléments du groupe « manipulé » ont chassé les éléments de l’ANEB au SIAO, selon ses explications.

Légitime défense

Se basant donc sur les exemples qu’il a énumérés, le premier responsable de l’ANEB Ouaga, accuse le Pr. Mamadou Sawadogo de faire du zèle et de vouloir réprimer sévèrement l’étudiant Yénilo Bahan. Il rajoute : « par ce comportement, Pr. Mamadou Sawadogo montre toute sa haine contre l’ANEB et ses militants (…) ». Pour sa part, il dit dénoncer l’escalade répressive organisée par les autorités universitaires appuyées par le ministre des enseignements supérieurs, Pr. Alkasoum Maiga contre l’ANEB et ses militants. Il a souhaité un prompt rétablissement à tous les blessés, avant d’appeler les étudiants qu’il qualifie d’honnêtes à se démarquer des appels à la violence contre l’ANEB et ses militants. Il appelle également les étudiants à une assemblée générale le 9 décembre à 8 heures à l’Amphithéâtre A 600 de l’UO I pour faire le point de la lutte et définir les perspectives.
Si des témoins de la violence du 6 décembre 2017, ont accusé clairement les militants de l’ANEB d’être les premiers à s’en prendre aux étudiants désireux de faire le cours en les frappant à coup de gourdin, Alexis Zabré réfute cette accusation. Il plaide pour la légitime défense.
Pour un petit rafraichissement de mémoire, il faut dire que cette violence est survenue face au refus de certains étudiants de respecter le mot d’ordre de grève de 72 heures lancé par l’ANEB pour soutenir un de ses militants du nom de Bahan Yénilo. Ce dernier a en effet été sanctionné par le conseil de discipline de l’université le 3 novembre 2017 ; une sanction qui se résume à l’annulation des résultats académiques de l’année 2015-2016 de Yénilo Bahan et sa réinscription en 2018 conditionnée par une réconciliation avec Karim Zango, son délégué de classe qui l’a accusé d’agression à la suite d’une altercation survenue entre les deux hommes.

Thierry Kaboré

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