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Procès du putsch : Diendéré résiste pied à pied

lundi 3 décembre 2018


C’est toujours le parquet qui détenait la parole le 30 novembre et quatrième jour de la comparution du général Diendéré. L’occasion pour lui de tenter de confondre l’accusé sur d’autres éléments du dossier.

« Est-ce que l’on acquiert le pouvoir comme ça ? » s’est enquit le parquet faisant allusion à la déclaration de l’accusé quand celui dit qu’il a assumé. « Non ! » rétorque le général qui explique que cette prise inhabituelle est due au fait que la situation n’avait rien de normal. Puis le parquet introduit l’affaire des 85 millions qui auraient servi pour distribuer à certains éléments du RSP. « C’est juste la concrétisation d’une promesse que je leur avais faite ». Ce qui ne requiert pas l’assentiment du parquet « d’autant que les militaires qui sont rentrés en possession de leurs émoluments dès le 15 septembre ? ». « C’est la fermeture des banques qui explique cet état de fait », explique le général. Dans leurs dépositions le major Jean-Florent Nion, le lieutenant Dianda ont tous évoqué l’idée que le putsch était une initiative de Diendéré lui-même.

Dans une des pièces du dossier d’accusation, se trouve un élément sonore qui fait état d’une communication entre les généraux Bassolé et Diendéré. Celle-ci a trait à un ‘’DDR’’. « Je n’ai aucune connaissance d’un quelconque DDR. Qui est ce que j’aurais à réinsérer alors que tous les éléments du RSP étaient insérés. Dans sa déposition, le lieutenant Korogo Jean-Sylvestre a affirmé que lorsqu’il s’est entretenu avec les officiers, le général, faisant allusion au mouvement, avait estimé que pour « cette occasion, il fallait jusqu’ au bout ».Déclarations que l’accusé rejette tout en confiant qu’il ne souhaitait pas faire de commentaires sur les affirmations des uns et des autres. C’est en droite ligne de ce principe, il a affirmé qu’il n’avait pas la connaissance d’un René Sevrad.

S.A.L.