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Sécurité : La dernière cartouche pour sauver l’Alliance Police Nationale (APN)

jeudi 11 juillet 2019


Il n’est de secret pour personne que le courant ne passe pas entre le syndicat Alliance Police Nationale (APN) et sa hiérarchie. Créée dans l’optique de défendre les intérêts matériels et moraux des policiers, certains membres du syndicat seront interpelés et blâmés pour des écarts qu’ils auraient tenus au cours d’une conférence de presse. Et comme si cela ne suffisait pas la relation de ce nouveau syndicat avec l’Union Nationale de la Police (UNAPOL), un autre syndicat de police laisse à désirer. Au cours d’un point de presse ce 08 juillet à Ouagadougou, Bassolma Bazié, le président du Mois des Centrales Syndicales, va dévoiler la dernière cartouche pour sauver l’APN.

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Le cadre se voulait rassembleur .Et l’Unité d’Action Syndicale(UAS) voulait peindre le tableau de la vie des mouvements syndicaux au Burkina depuis l’arrivée au pouvoir du président Rock Marc Christian Kaboré .Pour Bassolma Bazié ,président du Mois des Centrales Syndicales ,la vie syndicale est devenue un calvaire .Les autorités usent par tous les moyens pour réduire les travailleurs au silence .Il prend en exemple ,plusieurs tentatives de voter une loi antigrève .Cela afin d’anéantir toute volonté de contester pour réclamer ses droits.

Revenant sur la question du syndicat Alliance Police Nationale en maille avec sa hiérarchie, l’UAS se dit outrée de l’attitude de l’autorité. « Même les travailleurs non syndiqués doivent être défendus .N’en parlons pas de ceux syndiqués .On a pas attendu la question de l’APN pour réagir. Toutes les correspondances que nous avons adressées au gouvernement se trouvent attrait aux libertés des syndicats .Le cas de l’APN vient nous démontrer que le gouvernement joue à de la comédie .Quand vous prenez la convention 87 de 1948 ratifiée par notre pays en 1960 ,il est clairement dit à son article 2 que toute organisation syndicale se crée libre et sans l’autorisation administrative de qui que ce soit .On ne peut donc pas admettre que des gens se plaignent en disant que l’APN a été créée, mène ses activité sans informer la hiérarchie .On ne peut pas comprendre qu’on blâme des éléments de l’APN .On refuse de leur donner de récépissé .L’APN saisit le tribunal qui lui donne raison .L’Etat interjette appel au conseil d’Etat et on leur donne encore raison .C’est une violation des textes .Que ce soit l’APN ou tout autre organisation qui se trouve dans cette situation ,on les soutiendra. Si on le fait pas, nous auront des comptes à rendre à l’humanité .Et quand nous disons que nous sommes prêts pour descendre dans la rue, le cas de l’APN est une preuve partante qui nous conforte .Ce que le syndicat exige, c’est qu’il y a de la clarté dans leur gestion .En quoi c’est criminel de revendiquer une transparence dans la gestion » clame Bassolma Bazié.

La rue, oui les conférenciers déclarent que si la situation ne se décante pas, ils n’auront besoin d’aucun préavis pour se faire entendre.

Alain Yaméogo