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8è TAC IVOIRO-BURKINABE : Un conseil de ministres conjoint pour examiner le travail des experts

mardi 30 juillet 2019


Dans le cadre de la tenue de la 8e conférence au sommet des chefs d’Etat du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la république de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui se tient à Ouagadougou, les ministres de deux pays ont tenu le Conseil conjoint de gouvernements ce mardi 30 juillet 2019. Cette réunion de haut niveau va permettre d’examiner à travers les rapports des travaux des experts, l’évolution des chantiers prioritaires ainsi que les actions à mener visant à renforcer les liens entre les deux pays.

Les ministres burkinabè et ivoiriens ont tenu le Conseil conjoint de gouvernements dans le cadre de la 8e conférence au sommet des chefs d’Etat du Traité d’amitié et de coopération (TAC) ce mardi 30 juillet 2019. Le TAC selon le Premier ministre de la république de la Côte d’Ivoire, Mamdou Gon Coulibaly va permettre d’examiner à travers les rapports des travaux des experts, l’évolution des chantiers prioritaires ainsi que les actions à mener visant à renforcer les liens entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Partageant les propos de son homologue ivoirien, le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré confie que le traité en question trouve sa justification dans la vision partagée des chefs d’Etats des deux pays à savoir Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso et Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, de relever ensemble mes principaux défis susceptibles de compromettre l’avenir des deux nations. Il s’agit selon lui, du défi de la paix et de la sécurité, du défi de la stabilité et de la cohésion sociale, enfin du défi de la stabilité et du développement économique et social durable. Abondant dans le même sens que le chef du gouvernement burkinabè, le patron de l’exécutif ivoirien affirme que le TAC offre aux deux peuples également le cadre approprié pour relever leurs défis communs que sont la lutte contre la pauvreté, la criminalité transfrontalière, les maladies endémiques et le terrorisme. Pour lui, les deux pays disposent d’importantes potentialités dans les domaines de l’agriculture, des mines du tourisme et des services notamment les transports et les TIC. C’est donc avec conviction qu’il soutient que la synergie des efforts permettra de valoriser ses potentialités.

Pour sa part, Mamadou Gon Coulibaly indique que les conclusions des travaux seront soumises dès demain aux deux chefs d’Etat au cours de la 8è conférence. Il rassure qu’elles feront de décisions et de recommandations précieuses qui renforceront grandement la coopération entre les deux pays. « Nous devons plus que jamais être déterminés à renforcer l’axe Yamousokro-Ouagadougou » a-t-il conclu.

Thierry LOMPO