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Mouvement d’humeur RTB : « Ce n’est qu’un avertissement » selon les journalistes

vendredi 23 août 2019


Un mouvement d’humeur secoue actuellement les programmes de la Radiotélévision du Burkina Faso. Depuis le lundi 19 août , le journal télévisé de 20 H et de 22 H laisse place à un défilé en boucle de reportages sans présentation .Un mouvement d’humeur qui n’est pas étrange à la maison RTB télévision , de même que la Radio nationale et le quotidien Sidwaya ,des médias publics dont les travailleurs sont en bras de fer avec le gouvernement pour une mutation pure et simple en société d’Etat.

Le mouvement d’humeur actuel des travailleurs de la Télévision Nationale du Burkina et les autres médias publics n’est pas une surprise pour personne. En tout cas pas pour ceux qui suivent l’évolution des différentes sorties du syndicat depuis 2015 en maille avec le gouvernement sur ces diverses préoccupations. En effet le Syndicat National des Travailleurs de l’Information et de la Culture SYNATIC exige du gouvernement la satisfaction de sa plateforme revendicative dont le point clé et discordant est le passage des médias publics en société d’Etat.
Mais pour le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement du gouvernement Remis Fulgance Danginou, rien ne doit être précipité et surtout une transformation de la RTB et Sidwaya entraînerait des conséquences nettes dont une purge d’environ 300 travailleurs. Les journalistes ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent et sans rien d’autres le passage à la société d’Etat, qui selon eux les rendrait plus compétitifs et proactifs sur le terrain .Egalement, ils dénoncent la mainmise du politique dans la ligne éditoriale et le traitement de l’information.
Ainsi, le 12 juin le SYNATIC va observer un sit-in de 48h dans les matinées .Le 17 juillet, face visiblement à la non satisfaction de ses revendications, un autre mouvement sera observé dans les médias publics consistant à la non diffusion ou publication .Le secrétaire du SYNATIC, Siriki Dramé avait alors affirmé que le sit-in n’était qu’un « avertissement » au gouvernement .Il poursuit en disant que d’autres formes de luttes pour être engagés en cas de sourde oreille de l’autorité.
Cela dit, il n’est ni moins, ni plus que ce qui se dessinait il y a à peine un mois est le résultat de ce qui se déroule aux seins des médias de tous les Burkinabè .Selon nos confrères du Journal lefaso.net, citant le secrétaire général du SYNATIC, il n’a guère été mis au courant d’un quelconque mouvement d’humeur de la part des travailleurs. Même son de cloche avec le directeur de la RTB Evariste Combary qui dit aussi ignoré ce qui se passe mais aurait appris de bouche à oreille un mouvement qui consiste à travailler de 07 H à 17H comme les travailleurs de l’administration publique .Occasionnant ainsi l’absence de journal télévisé. Le journal parlé et les publications respectivement de la Radio national et de Sidwaya sont aussi perturbés
En rappel, ce type de mouvement avait eu lieu en fin juillet au cours du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Cote D’ivoire où un simulacre de boycott de l’évènement avait plané. Les choses semblent-elles être compromises cette fois-ci ? On ne saurait précipiter la réponse .Mais tout était prévisibles vu les différentes positions .C’est donc parti donc pour une partie endiablant entre le gouvernement et le SYNATIC à l’image de celle du syndicat du Syndicat du Ministère de l’Economie des Finances et du Développement (MINEFID), de la Coordination des Nationales des Syndicats de l’Education (CNSE) ou des Syndicats des médecins.

Alain Yaméogo