Koudougou, 3e ville burkinabè situé à quelque 100 km de Ouagadougou abrite désormais la première usine d’égrenage de coton biologique d’Afrique de l’ouest et du centre. C’est en marge de la deuxième édition du Salon International du Coton et du Textile (SICOT) tenu le 31 décembre que le président du Faso a procédé l’ouverture officielle de l’usine.

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Moins de 2% du coton cultivé au Burkina Faso est transformé. Le reste de la production étant destiné à l’exportation. Pour changer la donne, l’industrialisation et la transformation du secteur étaient impératives. Ainsi en marge de la deuxième édition du Salon International du Coton et du Textile, une usine ultra moderne de traitement du coton a été livrée par le président du Faso Rock Marc Christian Kaboré. Débutée en février 2018, l’usine prévoit une transformation de 17 500 tonnes de coton par an.

Pour le secrétaire général de la SOFITEX, Wilfried Yaméogo, c’est « un jour mémorable qui restera gravé dans les annales de la filière » En outre le joyau sera une parade intéressante pour lutter contre le chômage et donnera un plus valu aux producteurs de coton. L’usine d’ailleurs profitera à la mise en place d’une quarantaine d’employés directs et de milliers d’autres employés connexes. Par ailleurs, le transport et chaine de transformation de la matière seront entre autre emplois indirects de l’usine bâtit par les Indiens et dont les Etats-Unis ont financé à 4milliards de francs CFA dans leur projet de 7 milliards pour le Burkina en six ans.

A entendre le maire de la commune de Koudougou, c’est une promesse tenue par le président du Faso de redynamiser le secteur industriel en particulier cotonnier dans la cité du cavalier rouge. Selon ainsi Maurice Moctar Zongo, l’usine d’égrenage a été rendue possible grâce au leadership du président du Faso et l’accompagnement de ses administrés.

Pour le patron de la cérémonie, le président Rock Kaboré, l’ouverture de cette usine vient à point nommé. Elle s’inscrit en outre dans son projet de société le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) sur la redynamisation du secteur industriel. A terme et selon ses dires, une autre usine ex Faso Fani verra le jour les prochains mois puisque les travaux déjà fin prêts. Ainsi la Société d’égrenage du Coton Biologique est une étape pour création d’usine dans les treize autres régions du pays. L’objectif étant de tirer le Burkina Faso à un pays industrialisé à l’horizon 2023 foie des autorités gouvernementales.

Alain Yaméogo