Dans un contexte de menaces sécuritaires et sanitaires dues d’une part aux attaques terroristes et d’autre part au Covid-19, les Maliens se sont rendus dans les bureaux de vote pour le second tour des législatives. Ces législatives de l’entre-deux tour de ce dimanche 19 avril 2020 devra permettre d’élire les 125 députés sur 147 que compte l’Assemblée nationale, les autres ont tiré leur épingle du jeu dès le premier tour qui ont eu lieu en fin mars. Selon certains observateurs le taux de participation est très faible. Le cercle de Diré aurait fermé les bureaux de vote à 13h suite à une descente d’hommes armés.
A quand la libération de Soumaila Cissé ? Nous sommes toujours en négociation pour sa libération, confie une source à Touteinfo. Son enlèvement ne l’aura pas empêché d’être élu dès le premier tour des élections législatives. Dans la veine des campagnes entrant en ligne de ces mêmes législatives, que le chef de file de l’opposition malien Soumaila Cissé est enlevé. Acculé de part et d’autre par la situation sécuritaire et sanitaire, et face à des députés dont le mandat est expiré depuis 2018,il était impératif d’aller à ces législatives. Situé dans la région de Tombouctou,le cercle de Diré verra ses bureaux de vote fermés à 13h. Les différents lieux de votes ont été pris en otage par des Touaregs armés de Tinguereguif relate une source sécuritaire. En effet, hors mis cet état de fait, l’achat d’électeurs et la crise du covid 19 ont émaillé ce second tour. Bamadou Niangado, neveu du candidat Hadi Niangado aurait été pris en flagrant délit. Des évènements qui justifieraient le faible taux de participation des Maliens de l’avis de plusieurs observateurs malgré l’application des mesures barrières dans les bureaux de votes. A Hadi Niangado du Mouvement pour le Mali (MPM) testé positif au covid 19, dans un communiqué d’inviter les Maliens à placer l’intérêt supérieur de la nation par-dessus tout.

Camille BAKI