Décidément, la tension n’est pas encore (re)tombée dans les relations entre le Mali et la France. Après les protestations du mois de janvier pour le départ de l’armée française, les Maliens ont décidé de prendre la rue le 22 septembre 2020 pour disent-ils « chasser la France » du Mali.

Le 22 septembre, date historique d’accession à l’indépendance de la République du Mali risque d’être electrique.Pas pour la bamboula de la fête mais pour une protestation de certains Maliens de la présence de l’armée française dans leur pays.

Plusieurs associations dont le plus emblématique Yerewolo (renaissance en langue Bambara), ont appelé à une journée de protestation au Monument de l’Indépendance.
Les griefs que ces organisations portent contre la France sont entre autres la dégradation de la situation sécuritaire. « Le 22 septembre nous allons sortir et chasser la France » ; « IBK est parti, maintenant la France doit dégager pour un Mali Nouveau ! » protestent-ils.

Rappelons que la France mobilise plusieurs soldats à travers la force Barkhane depuis 2013 dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Cependant le bilan de ses opérations sont critiquées par plusieurs personnes.

Aux yeux de plusieurs populations maliennes et celles membre du G5 Sahel, la présence française dans la sous-région n’est qu’un prétexte de néo colonisation (domination) et de pillage des richesses dans ces pays.

Plusieurs mouvements au Burkina, au Niger et au Mali ont aussi réclamé en ce sens le départ des troupes françaises.

Alors que le Conseil National pour le Salut du Peuple ,la jeunte militaire au pouvoir est dans une pression inedite de dela CEDEAO pour la désigantion d’un président de transition civile après la chute du Président IBK,ce mouvement s’annonce comme l’amroçage d’un bras de fer entre Paris et Bamako.

Alain YAMEOGO