Présidentielle:Pourquoi la candidature de Zida a été validée ?
samedi 24 octobre 2020
Après la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, le Conseil Constitutionnel a organisé ce vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou une session d’information et de formation au profit des journalistes.
L’occasion faisant le laron, les hommes de médias ont tenu à en savoir plus sur la validation de la candidature Yacouba Isaac Zida malgré le recours déposé par, Korotimi Rachya Josephine Maria Goretti Zon,candidate qui n’a pas pu franchir le contrôle de la CENI ,la Commission Electorale Nationale Indépendante.
En effet, le 15 octobre 2020, Korotimi Rachya Josephine Maria Goretti Zon qui a vu sa candidature invalidée par la CENI, a introduit un recours auprès du Conseil Constitutionnel pour demander l’invalidation de la candidature de monsieur Yacouba Isaac et la validation de sa candidature ainsi que celle de KABORE Boukary, boutés tous les deux pour non-paiement de la caution de 25 millions exigée et autres pièces manquant.
Dans ce recours elle soutenait que « le candidat Yacouba Isaac Zida a le statut de militaire et que le bulletin n°3 de son casier judiciaire n’est pas fiable ». Après examen dudit recours, le Conseil a décidé que « le recours de Goretti Zon contre la candidature de Yacouba Isaac Zida est mal fondé » et par conséquent déclare le candidat du MPS éligible.
Faisant allusion à la radiation de Yacouba Isaac Zida pour compter du 26 février 2016 et l’article 194 de la loi n°038-2016/AN qui dispose que « l’état militaire cesse, pour le militaire de carrière, lorsqu’il est radié des cadres et pour le militaire servant sous contrat, lorsqu’il est rayé des contrôles ». Partant donc de ces dispositions, le candidat Yacouba Isaac Zida n’est plus donc un militaire. Sur la notion de territorialité, le président du Conseil Constitutionnel Kassoum Kambou a laissé entendre que cela constitue un vide juridique. De ce fait, la candidature de l’ancien premier ministre burkinabè de la transition ne pouvait qu’être validée.
Récit :Jean KAMBOU (stagiaire)
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