Pour commémorer la 15e édition des Journées Nationales du Refus de la Corruption (JNRC), le réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé un forum national sur la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso le 8 et 9 décembre 2020 à Ouagadougou.

« Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso », c’est sous ce thème qu’est placé la 15e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC) du REN-LAC. En plus de cela, plusieurs autres sous thèmes, comme le dispositif juridique et institutionnel de la gestion minière au Burkina Faso, la lutte contre la corruption dans le secteur minier, alimenteront les échanges cette année.

A en croire les propos du secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, l’Etat burkinabè n’a pas une bonne maitrise du secteur minier. Pour ce faire, il a invité les Burkinabè à faire de la réduction de la corruption et de la mal gouvernance dans les industries extractives leur champ de bataille.

« Nous devons œuvrer non seulement pour une transparence accrue, mais également à l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de notre gouvernance pour éviter les vides juridiques qui pourraient être facilement exploités », a-t-il demandé.

Le secrétaire exécutif du REN-LAC a indiqué qu’en l’espace de quelques années, le pays est passé d’une mine à huit mines et aujourd’hui à dix-sept mines. « Le Burkina a connu ce que l’on appelle un boom minier et devenu ce que l’on appelle un pays minier. Un pays qui produit beaucoup d’or qui permet donc d’avoir beaucoup de richesses » a-t-il souligné.

Il a par ailleurs déploré le fait que l’or extrait au Burkina Faso profite à d’autres pays et non aux Burkinabè eux-mêmes les vrais propriétaires. « Cela est dû à la corruption et aux mauvaises pratiques dans ce secteur » a-t-il dit.

Le second panel qui se tiendra dans la journée du 9 décembre portera sur la lutte contre la corruption dans le secteur minier.

Chéri Fatou Dramé (Stagiaire)