Les Forces de Défenses et de sécurité FDS doivent s’exprimer avec beaucoup de prudence dans la presse. Pour les cas de témoignage sous couvert d’anonymat, elles doivent beaucoup faire attention afin de ne pas créer des problèmes de confiance voire des dissensions au sein des rangs. C’est du reste l’avis du commandant Guy Hervé Yé, chargé de la communication à la gendarmerie nationale au cours du 4e numéro du club de la presse sur le thème « la sécurité des journalistes et la collaboration Médias-FDS » tenu le 05 février 2021 au Centre de presse Norbert Zongo.

"Un gendarme qui veut parler de ce qui se passe dans la gendarmerie ne saurait le faire sans que sa hiérarchie ne soit au courant. Un gendarme qui parle dans l’anonymat dans la presse, cela contribue à créer un problème de confiance dans les rangs. Il faut tenir compte de cela. Et si vous voulez le faire, en discutant avec le chargé de communication, on peut trouver une manière d’arrondir les angles pour que ça ne porte pas préjudice à l’institution entière parce que vous (les journalistes ndlr) n’avez pas aussi intérêt à ce qu’il y ait des dissensions, des problèmes de confiances dans nos rangs .Cela ne nous arrangerait pas aussi " indique le commandant de gendarmerie Guy Hervé YE

Alain YAMEOGO