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Crise à l’institut 2IE : le bras de fer se durcit entre la direction générale et la F-SYNTER

vendredi 12 février 2016


L’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE) est plongé dans une crise persistante. Elle oppose la direction générale et ses collaborateurs d’un côté et le personnel de l’institut de l’autre. Préoccupée par la situation, la Fédération des Syndicats Nationaux des Travailleurs de l’Education et de la Recherche (F-SYNTER) a animée une conférence de presse a été organisée le jeudi 11 février 2016 à Ouagadougou.

Principal animateur de la conférence de presse sur la crise qui secoue l’Institut 2IE, le secrétaire général Mamadou Baro de la F-SYNTER souligne que de nombreux signes ont montré que le directeur général n’a accepté les différentes mesures de sortie de crise : « Sans se préoccuper véritablement de leurs responsabilités dans le naufrage de 2IE, sans se soucier des perspectives pour son sauvetage, le Directeur général et son équipe continuent à s’accrocher aux affaires, en posant des actes comportant des risques sérieux de couler définitivement l’institution », a-t-il martelé.

A en croire le syndicat, c’est au total 32 personnes qui ont été licenciées par le Directeur général de l’établissement Amadou Hama Maiga, depuis mars 2015, début de la crise. A cela s’ajouteraient le refus d’inscription à plus de 400 étudiants tchadiens, le refus d’accorder des missions à des travailleurs et la diminution de salaire de certains agents grévistes, etc. Aussi, la F-SYNTER se faisant le porte-parole des travailleurs de 2IE, prie les autorités du Burkina Faso d’user des prérogatives qui sont les leurs et en concertation avec les autres partenaires de l’institution pour mettre définitivement un terme aux agissements en cours.
« Il y va de la responsabilité du gouvernement qui doit travailler à sauver 2IE, et par conséquent ne peut assister inactif devant la destruction de ce fleuron de la formation supérieure en Afrique, du fait de l’incompétence d’un DG payé à 8 millions de francs par mois, sans le moindre résultat positif visible en deux ans de gestion », a conclu Mamadou Baro sur un ton d’amertume.

Sidnooma Delaforce
Touteinfo.com