Du 27 juin au 1er juillet 2016, les premiers responsables de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) sont en séminaire régional à Ouagadougou pour l’amendement de la version 2017 de de leur Système Harmonisé (SH). Les experts venus du Bénin, du Cameroun, de la Belgique et de la France sont chargés d’outiller les agents de la douane. Cette formation vise essentiellement à améliorer le recouvrement des recettes douanières.

Le Système Harmonisé (SH) est un outil capital pour les acteurs du commerce mondial d’une façon générale et pour les administrations douanières de façon spécifique, car il est la base du tarif des douanes. Aussi, il permet entre autres, l’application de la réglementation à certains produits spécifiques. C’est au regard de cela que, cinq jours durant, les agents de la douane de l’Afrique Occidentale et Centrale, ainsi que les participants burundais, comoriens et malgaches, plancheront sur cette problématique dans la capitale burkinabè.

Comment recouvrer de façon optimale et durable les recettes douanières qui contribuent sans nul doute à la politique de développement économique et social de nos différents pays ? Pour le Directeur général adjoint de la douane, Casimir Sawadogo, c’est essentiellement la problématique qui sera abordée au cours des échanges. Aussi, l’impact des amendements du SH sur les accords de libre-échange ainsi que des exercices de travaux pratiques constitueront la pierre angulaire de ce cadre de partage d’expériences.

Selon la représentante du Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale des Douanes, Tatiana Terziyska, plus de 200 pays appliquent le système harmonisé dans le monde.

C’est donc un standard international. Pour elle, ce sont au total 233 jeux d’amendements qui attendent d’être appliqués dès le 1er janvier 2017 par la plupart des pays à travers le monde.

Sidnooma Delaforce Ouédraogo