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INONDATIONS A L’HÔPITAL YALGDO : la solution par le déguerpissement des riverains

mardi 12 juillet 2016


Suite aux inondations survenues au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU/YO) la nuit du dimanche 10 juillet 2016, les autorités ont pris des mesures visant à prévenir d’éventuelles situations similaires. Pour ce faire, les responsables de trois ministères (habitat, santé et infrastructures) ont animé une conférence de presse ce mardi 12 juillet 2016 au sein des locaux de l’hôpital.

On se rappelle encore cette pluie torrentielle qui s’est abattue sur la capitale burkinabè la nuit du 10 juillet dernier. Même si elle est loin d’égaler celle de septembre 2009 qui avait fortement inondé la ville, elle a tout de même causé bien de dégâts matériels à Ouagadougou et ailleurs dans l’intérieur du pays. Les patients du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU/YO) ont encore été victimes de cette inondation.

Aussi, les ministres de la santé, de l’habitat et de l’urbanisme et celui en charge des infrastructures se disent fortement interpellés et s’attèlent à la recherche de solutions immédiates. Déjà le lendemain des inondations, c’est-à-dire le lundi 11 juillet 2016, les responsables des trois ministères (habitat, santé et infrastructures) se sont déportés sur les lieux pour constater de visu la situation et ont également eu une réunion avec leurs techniciens, l’entreprise COGEB en charge des travaux de l’hôpital et un bureau de contrôle.
Ce mardi 12 juillet 2016 les trois ministres, assistés bien sûr par le directeur général de l’hôpital Robert Sangaré, étaient encore face à la presse pour porter à la connaissance de l’opinion publique leurs « mesures urgentes », car « l’hôpital Yalgado est toujours victime des eaux pluvieuses », reconnaît le ministre de la santé Smaïla Ouédraogo. Aussi, s’agira-t-il de faire un curetage du canal longeant le lycée Bogodogo et aussi bien les caniveaux situés du côté du mur qu’à l’intérieur de l’hôpital. Il est également envisagé le remplacement des arrêts par des grilles pour faciliter le passage de l’eau en cas de forte pluie.

Les techniciens ont aussi recommandé de faire la jonction entre les différents caniveaux pour faciliter l’écoulement rapide des eaux. La direction de l’hôpital prévoit, sur recommandation du ministère de la santé, le recrutement de quatre agents pour l’ouverture et la fermeture des vannes pendant la saison pluvieuse.

La réalisation de tous ces travaux qui, normalement, doit s’achever d’ici la fin de ce mois de juillet, nécessite le déguerpissement des marchands installés aux abords du CHU/YO. Pour le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo, c’est déjà chose acquise car « les marchands adhèrent tous au projet de reconstruction et équipement de Yalgado ». Selon lui, une rencontre d’échange s’est tenue entre eux et « ils ont accepté quitter les lieux dans les 72 heures d’après inondations ».
Mais c’est sans compter avec l’avis de certains commerçants installés le long du lycée Bogodogo et aux abords de l’hôpital Yalgado qui ne savent plus où mettre la tête. Selon Aminata Wandaogo et Awa Guigma, vendeuses de riz et d’eau minérale, la décision est trop précipitée : « nous n’adhérons pas aux décisions de déguerpissement car on n’a pas d’autre lieu où aller et il n’y a pas non plus de mesures d’accompagnement », déplore-t-elle. Pour Mamoudou Dayo, propriétaire d’une mini-alimentation, l’information est passée mais le délai n’a pas été clarifié. « Nous comprenons et partageons le souci des autorités car c’est pour le bien de tous », a-t-il conclu pour sa part.

Noufou OUEDRAOGO
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