La ligue islamique pour la paix au Faso a organisé une rupture collective du jeune musulman au sein de l’archevêché de Ouagadougou le 10 mai 2021.Pour les initiateurs, c’est un geste fort pour témoigner de la coexistence pacifique entre les entités religieuses au Burkina Faso. Tous y étaient représentés, musulmans, chrétiens et traditionnalistes ont lancé le même mot : la concorde et la cohésion sociale.
« La ligue islamique pour la paix au Faso implore le tout puissant afin que la tolérance et le vivre ensemble soit une réalité dans notre pays » a lancé El Adj Ousséni Tapsoba président de la ligue. »
Pour la communauté musulmane, quand bien même la coexistence pacifique est réelle, il faut la renforcer à travers des actes sur le terrain.

Et pour le cardinal Phillipe Ouédraogo, le geste est plus qu’appréciable.

« Cette initiative est un chemin vers la paix, un pont .Le Pape nous demande de démolir les murs. Les murs de haine, les murs qui nous séparent .Abattons les murs et construisons des ponts .Ce soir vous êtes venus construire un pont, et ce pont nous mènera vers un Burkina nouveau, un Burkina réconcilié dans la justice et la paix véritable et durable » indique-t-il.

Une rupture collective a mis fin à la rencontre avec les differentes entités religieuses à l’archévêché de Ouagadougou.Le cardinal en a profité remettre de la boisson aux fidèles musulmans pour le dernier jour de pénitence. Il assure même en ces termes, « Il faut que je jeûne avec vous pour terminer le carême »

Alain YAMEOGO
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