Au cours de cette prise de contact, les échanges ont porté sur les préoccupations des hommes de médias, à savoir l’accès à l’information gouvernementale et de celle du front ainsi que les questions de liberté d’expression sur les réseaux sociaux, selon des sources du ministère.

De prime abord, le Ministre Jean Emmanuel OUÉDRAOGO a salué le professionnalisme des journalistes et communicateurs burkinabè. Abordant les sujets qui font l’actualité, il a souligné que dans cette situation de guerre que traverse le pays, les journalistes ont un rôle important à jouer dans le traitement de l’information.

"Ce que les médias nationaux ne font pas ici, nous n’allons pas permettre qu’un média international le fasse" a-t-il martelé.

Pour ce qui est des dérives de liberté sur les réseaux sociaux, notamment les discours de haine, de division et de l’appel au meurtre, le Chef du département en charge de la communication s’est voulu rassurant : "les acquis en terme de liberté ont été chèrement acquis et le Gouvernement ne laissera personnes les remettre en cause".

Tout en saluant l’esprit d’ouverture du ministre et cette forme de gouvernance participative, les acteurs des organisations professionnelles des médias ont, entre autres, souhaité la poursuite du point de presse à la suite du Conseil des ministres, l’accès aux informations du front et la résolution du problème du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Sur ces différentes préoccupations, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO a rassuré ses hôtes. Selon lui, le fait de ne pas communiquer sur certaines opérations est un choix stratégique. Toutefois, il a indiqué que très bientôt, ils auront les informations du Gouvernement et de tout ce qui se passe au front.

"En plus du Porte-parole du Gouvernement, il y aura un Porte-parole de l’armée pour mieux informer la population", a-t-il confié aux participants à la rencontre.

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