Accueil > Actualité > Campagne:Zéphirin Diabré crie à la révolution industrielle et agricole

Campagne:Zéphirin Diabré crie à la révolution industrielle et agricole

dimanche 1er novembre 2020


A son premier jour de campagne, le 31 octobre 2020, Zéphirin Diabré de l’Union pour le Progrès et le Changement UPC a eu son premier contact avec les électeurs de la région du Centre Est. A Tenkodogo, le chef de file de l’opposition indique promet la révolution industrielle et agricole une fois à Kosyam.

C’est avec une foule conquise aux promesses du candidat, que Zéphirin Diabré par ailleurs chef de file de l’opposition a décliné sa vison du Burkina s’il est élu. Tout en taclant le parti au pouvoir le MPP d’avoir lamentablement échoué, le candidat propose un nouveau contrat pour le rayonnement du pays. Et les promesses du candidat sur le plan industriel et agricole sont sans ambages. « Si vous ne fabriquez pas quelque chose, cela veut dire que vous n’avez pas d’économie .Dans mon programme, je mets l’accent sur la révolution industrielle. Il faut qu’on lance des industries mécaniques .Tous ceux que vous tenez comme objets (camera, micros, trépieds), on peut le faire au Burkina Faso, et on doit le faire au Burkina Faso. »

Et le candidat de poursuivre « Dans le programme que j’ai appelé la révolution industrielle, je veux que le Burkina Faso revienne l’usine de la sous-région, ensuite l’usine de l’Afrique et l’usine du monde et prendre la place de la Chine .Parce que cette place, la Chine ne va pas l’occuper pendant longtemps puisqu’avant elle, il y a eu d’autres pays. Il fut un temps où c’était les États-Unis qui étaient l’usine du monde. Après, il fut un temps où c’était le Japon .Maintenant dans le cycle, c’est la Chine .Et je vois un pays asiatique qui est à l’affut, c’est le Vietnam. Mais moi je vais les devancer ». promet le candidat

Pour l’agriculture, Zeph comme ces partisans l’appellent veut en finir avec l’agriculture de subsistance au Burkina Faso. Pour ce faire, seule la mécanisation peut permettre cette révolution agricole. « Il n’est pas normal aujourd’hui que les Burkinabè cultivent à la daba ».Il s’engage alors à doter chaque village avec un tracteur. Aussi, le candidat indique que dans son programme, afin de consolider la pratique de l’irrigation pour les cultures de contre saison, il installera un château d’eau géant dans chaque village .Ces châteaux qui seront alimentés par des panneaux solaires permettront trois culture saisonnières foi du candidat. Le 1er novembre, le candidat anime son deuxième meeting dans la région de l’Est à Fada N’Gourma.


Alain YAMEOGO