Burkina Faso : C’est parti pour les Universités d’Eté des Droits Humains 2021
mardi 26 octobre 2021
Le top départ des Universités d’Eté des Droits Humains(UEDH) a été donné le 25 octobre 2021 à Ouagadougou. C’est la directrice de cabinet du ministère de la justice, Awa Kafando née Ganamé, représentant la ministre qui a procédé à l’ouverture officielle des activités de ces universités d’Eté, pilotées par le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) en partenariat avec le Conseil de Conseils et d’Appui pour les Jeunes en matière de Droits de l’Homme (Codap.)
Les universités d’Eté constituent un incubateur de projets en faveur des droits humains. Chaque année, un projet (conçu et porté par les participants d’un même pays pendant la session.) bénéficie d’un financement et d’une assistance technique pour sa réalisation.
En cette session 2021, c’est sous le thème « Les droits économiques, sociaux et culturels des jeunes à l’épreuve de la covid-19 » que les jeunes des 06 pays participant que sont la Côte D’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Mali, le Togo et le Burkina Faso vont rivaliser. Pour les organisateurs, cette thématique vient poser la problématique des droits des jeunes face à la pandémie de la covid-19. « Le CIFDHA en mettant les droits économiques et sociaux culturels des jeunes dans la lutte contre le covid-19 au cours de la 11e sessions des droits humains ,espère contribuer à la réflexion sur les mesures proposées par les Etats et leurs impacts sur les droits humains en général et les droits sociaux culturels en particulier » ,déclare Monique Dah,réprésentant, le président du CIFDHA et coordonnatrice des Universités d’Eté.
A en croire la cheffe du cabinet du ministère de la justice Awa Kafando née Ganamé, le gouvernement burkinabè travaille à la promotion des droits humains en particulier ceux des jeunes à travers plusieurs programmes de sensibilisation. Ces Universités d’Eté constituent alors une aubaine pour faire passer le message.
« Il était vraiment impérieux pour le ministère de la justice d’être à côté du CIFDHA pour encourager cette initiative » estime la chef de cabinet du ministère de la justice.
Le tableau de l’état des droits humains dressé par le CIFDHA et ses partenaires depuis l’apparition de la covid-19 n’est pas reluisant. La fermeture des marchés, des frontières, l’instauration de couvre-feu ont négativement impacté le quotidien des jeunes.
Durant une semaine, ces jeunes venus de la sous-région vont concevoir des projets sur les droits humains en lien avec la pandémie de la covid-19. En outre, sur 100 dossiers au départ, seuls 25 ont été retenus pour cette formation en présentielle à l’issue de laquelle un dossier pays sera retenu et financé à hauteur de 600 000 FCFA.