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Lutte antiterroriste : "les choses vont de mal en pis" selon Idrissa Nogo du MPC

samedi 18 mars 2023

Le Mouvement des Peuples Citoyens (MPC) a animé une conférence de presse le 18 mars 2023 à Ouagadougou. A la table des débats avec la presse, la situation sécuritaire au Burkina Faso. Selon le coordonnateur du mouvement Idrissa Nogo, si les premières déclarations du président de la transition Ibrahim Traoré donnaient de l’espoir, la situation sécuritaire s’enlise aujourd’hui de plus en plus avec les attaques au quotidien.


"Ibrahim Traore a promis en début octobre 2022 de resoudre le phénomène terroriste et de récupérer les pans du territoire hors contrôle en trois (03) mois. On devait donc, au moins, commencer à enregistrer des résultats tangibles en décembre 2022", note le MPC qui regrette que "malheureusement, les choses vont de mal en pis. Et comme explication, c’est encore et toujours dû aux entourloupes des boucs émissaires comme la France, les Etats voisins, les organisations régionales et internationales... La faute aux autres."

Idrissa Nogo et ses camarades faisant le constat des échecs des régimes militaires à vaincre les groupes armés terroristes se demandent si les coups d’État sont encore la solution pour faire face à l’enemi terroriste ; dressant un tableau sombre sur le plan humain et humanitaire dans la gestion de la crise par le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba et le capitaine Ibrahim Traoré.

"Le mode de dévolution du pouvoir politique marqué par les coups d’État pose problème", indiquent les conférenciers, qui en arrivent à la conclusion qu’" au regard de ce sombre tableau, on se rend peu a peu compte que les coups d’État ne sont pas forcement la solution à la lutte contre l’hydre du terrorisme mais plutôt un subtil et fallacieux moyen de règlements de compte entre des « Promo-classe » des forces armées nationales !"

Tout en marquant son soutien au forces de défense et de sécurité, le MPC dit nourrir l’espoir que la transition politique dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe parvienne à son terme. "Nous en serions les premiers à lui devoir une fiere chandelle".

L’organisation de la société civile s’oppose toutefois à un nouveau coup d’État. Les Burkinabè sincères ne veulent plus d’un MPSR 3 !, insiste monsieur Nogo, souhaitant ardemment que le coup d’Etat du 30 septembre 2022 perpétré par l’aile
fractionniste du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration issue
du MPSR1 soit la dernière secousse des institutions de la République au Burkina.

www.touteinfo.com

Alain YAMEOGO

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