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FRONT SOCIAL : des militaires et gendarmes retraités prévoient un sit-in devant le ministère de la défense

jeudi 8 juin 2017


Le Collectif des militaires et gendarmes retraités de 2004 à 2015 a convié les hommes de médias à une rencontre d’information ce jeudi 8 juin 2017 à Ouagadougou. L’objectif de la rencontre est de prendre à témoin l’opinion nationale sur le traitement qui est réservé à leur revendication.

Ils sont des militaires et des gendarmes admis à la retraite entre 2004 et 2015. Ils sont plus de 10 000 retraités regroupés au sein d’u Collectif dénommé : « Collectif des militaires et gendarmes retraités de 2004 à 2015 ». Son objectif est de revendiquer ce que les membres estiment être un droit. En effet, ils exigent du gouvernement l’application d’un décret portant la prise en compte de nombre d’années de service pour la pension et l’octroi d’une prime d’installation aux forces de sécurité et de défense qui ont pris leur retraite à partir de 2006. Pour comprendre le fond de cette revendication, il faut se référer aux explications fournies par le vice-président, par ailleurs porte-parole du Collectif, l’adjudant-chef à la retraite Ousmane Badini. Si on l’en croit, en effet, le décret en question a vu le jour suite au discours de fin d’année de 2003 prononcé par le président du Faso d’alors et qui a pris la décision d’augmenter l’âge de la retraite de cinq ans de tous les travailleurs du pays. Il indique qu’après la prise du décret d’application, tous les ministères se sont exécutés sauf le ministère de la Défense qui a seulement ajouté un an au lieu de cinq. Toujours selon ses explications, le 3 janvier 2007, des militaires et gendarmes frappés par la limite d’âge ont approché le commandement pour connaitre le sort qui leur était réservé. N’ayant pas eu gain de cause, ils ont décidé de se regrouper, d’où la création du collectif ; pour exiger l’application intégrale dudit décret, la prise en compte effective de nombre d’années de service pour la pension et l’octroi de la prime d’installation à ceux qui sont partis en 2006 et cela à travers une manifestation le 7 octobre 2007 a-t-il souligné. Cette manifestation sera sévèrement réprimée a-t-il relevé ; avant d’ajouter que passé cet épisode, des tractations engagées avec les autorités n’auront rien donné car elles ont rejeté les propositions faites par le Collectif a indiqué l’adjudant-chef à la retraite Ousmane Badini. L’une des propositions phares d’après lui, était la possibilité pour les membres du Collectif d’aller épuiser les cinq années dans la

fonction publique. Il confirme que ce rejet sera accompagné de l’arrestation des manifestants, leur détention à la gendarmerie, suivi de leur déferrement à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), enfin de leur transfère à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA). Il poursuit en affirmant que ce coup de force des autorités ne va pas pour autant décourager ses camarades qui une fois libérés, vont poursuivre l’Etat en justice ; un procès qu’ils gagneront d’ailleurs a-t-il soutenu. Il rappelle que les autorités décidées à ne pas reculer, ont fait appel de la décision de justice rendue et le dossier se trouve actuellement à la Cour de cassation. En attendant que ce dossier ne soit tranché, le Collectif a admis avoir cherché à rentrer en contact avec le ministre de la Défense en vain. Le porte-parole a en effet confié que le Collectif a envoyé plusieurs lettres qui sont restées sans suite au ministre en charge de la défense. Face au silence de l’autorité, le Collectif ne désespère pas pour autant et projette changer de méthode. Si on en croit Ousmane Badini, si l’autorité ne réagit toujours pas à l’issue du présent point de presse, le Collectif compte organiser un sit-in devant le ministère de la Défense dans les semaines à venir sans donner la date exacte. Le porte-parole estime que cela peut être perçu par le camp d’en face comme étant un ultimatum.
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Thierry KABORE

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