Photo du journal : c’est désormais interdit
lundi 14 septembre 2015
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La photo a été prise au lendemain de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a emporté le régime de Blaise Compaoré. Le propriétaire de la tasse bien garnie explique que c’est un responsable d’une structure publique qui lui a fait un cadeau. Au fait, poursuit-il, "le patron" en possédait beaucoup dans son bureau. Mais comme la situation venait de changer, il n’en voulait plus et voulait vite s’en débarrasser.
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Ce qui est interdit est interdit
Dans une déclaration conjointe publiée le 11 septembre 2015, le REN-LAC et l’ASCE ont fait ce rappel important : "La loi n°005-2015/CNT du 7 avril 2015, portant modification du code électoral et celle n°004-2015/CNT du 3 mars 2015, portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso, répriment les faits constitutifs de corruption ou de fraude électorale d’une peine d’emprisonnement allant de 1 à 2 ans et d’une amende allant de 500 mille à 10 millions. En outre, elles prévoient la privation des droits civiques pour une durée de cinq (5) ans.
A la lumière des dispositions de ces textes répressifs, sont constitutifs de corruption et de fraude électorales les faits suivants : les pratiques publicitaires à caractère politique, l’offre de tissus, de T-Shirts, de stylos, de porte-clefs, de calendriers et autres objets de visibilité à l’effigie des candidats ou symbole des partis, ainsi que leur port et leur usage, les dons et libéralités ou les faveurs administratives faits à un individu, à une commune ou à une collectivité quelconque de citoyens à des fins de propagande pouvant influencer ou tenter d’influencer le vote et ce, 90 jours avant tout scrutin et jusqu’à son terme ; depuis le 10 juillet 2015, ces actes sont donc proscrits et susceptibles de poursuites pénales."
Naturellement, les tasses à l’effigie des candidats sont aussi interdites !