Accueil > Burkina Faso > Politique > LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : le Burkina Faso fait son auto évaluation dans (...)

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : le Burkina Faso fait son auto évaluation dans le cadre de la Convention des Nations Unies

lundi 7 novembre 2016


Ce lundi 7 novembre 2016 à Ouagadougou, a eu lieu le lancement officiel de l’auto-évaluation du Burkina Faso dans le cadre du second cycle d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption. La cérémonie a été présidée par le président de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) Dr. Luc Marius Ibriga.

C’est le premier instrument international juridiquement contraignant de lutte contre la corruption que les Nations Unies ont adopté le 31 octobre 2003. Il s’agit de la Convention des Nations Unies contre la corruption. Le président de l’Autorité

supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) Dr. Luc Marius Ibriga. D’après lui, le Burkina Faso a ratifié ce premier instrument à la fois universel et global de lutte contre la corruption le 10 octobre 2006. Il rappelle qu’il a pour objectif de promouvoir et renforcer les mesures visant à prévenir et à combattre la corruption de manière plus efficace ; promouvoir, faciliter et appuyer la coopération internationale et l’assistance technique dans le domaine de la prévention de la corruption et de la lutte contre cette dernière, y compris en matière de recouvrement d’avoirs ; promouvoir l’intégralité, la responsabilité et la bonne gestion des affaires publiques et des biens publics. Selon le président de l’ASCE-LC, la Convention des Nations Unies contre la corruption est assortie d’un mécanisme intergouvernemental d’examen de son application dans le but d’aider les Etats parties à opérationnaliser progressivement les obligations prescrites par ladite convention et qui visent à prévenir et réprimer la corruption dans chacun des Etats membres. Ce mécanisme d’application selon lui, est fondé sur l’évaluation des pairs et est précédé par un exercice d’auto-évaluation. Pour cette année, ce sont l’Ouganda et le Laos qui vont examiner le Burkina Faso sur les chapitres II et V de la Convention qui ont trait respectivement aux mesures préventives et au recouvrement d’avoirs a souligné Dr. Luc Marius Ibriga. « Mais avant l’évaluation des pairs, il incombe au Burkina Faso de faire son auto-évaluation sur les matières relevant des chapitres II et V de la Convention » a-t-il indiqué. Soucieux de la réussite de ladite auto-évaluation, le patron de l’ASCE-LC a rappelé que l’exercice se doit d’être le plus participatif possible, et il a exigé que les différents segments de la société burkinabè soient associés à sa réalisation. Il a de ce fait demandé l’implication de tous à savoir le secteur public, le secteur privé et la société civile en vue d’apprécier l’Etat de traduction dans notre système juridico-institutionnel, des obligations mises à la charge du Burkina Faso au titre des chapitres II et V de ladite Convention.

Thierry KABORE
TOUTE INFO, Quotidien burkinabè en ligne