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"On est en train de vouloir induire le président Ibrahim TRAORÉ en erreur" Yeli Monique Kam

mercredi 22 mars 2023

Ces sorties sur les réseaux sociaux ces derniers jours nourrissent la polémique. Yeli Monique Kam, soutien inconditionnel du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré dès sa prise de pouvoir en fin septembre 2022 lance de plus en plus des critiques acerbes contre la gestion du président de transition Traoré. Dans cet entretien, elle clarifie ses prises de position. Lisez plutôt !


TOUTE INFO : Madame Yeli Monique Kam est-elle en froid avec le capitaine Ibrahim Traoré ?
Bonjour, merci beaucoup pour l’opportunité que vous me donnez pour clarifier certaines choses.

YELI MONIQUE KAM : Je ne suis pas en froid avec le Président de la transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Au contraire, nous entretenons de très bonnes relations. Sa dernière correspondance signée de ses mains à mon égard le mois de février 2023 en est une parfaite illustration.

TI : Vous faites beaucoup de critiques au régime Traoré. Qu’est-ce que vous lui reprochez exactement ?

YMK : En dehors de mes formations en administration d’entreprise et Assurance , j’ai également une formation poussée en Marketing et Stratégie d’entreprise.

Voici ce que j’enseigne en marketing à mes étudiants dans les instituts de la place, en matière de Gestion des Relations Client (GRC) : un client qui se plaint est un client fidèle, qui souhaite l’amélioration du service pour pérenniser sa fidélité. Le client infidèle ne dit rien, ne critique pas, parce qu’il sait qu’il ne reviendra plus.
Appliquons ça maintenant au Marketing Politique : comment voulez vous que je ne critique pas quelqu’un que j’aime, si j’attends une amélioration continue de lui ?
Savez-vous, notre pays a été très mal géré, 51 ans par les militaires et 12 ans par les civils. Si on devrait attribuer des notes, aucune gouvernance n’aurait atteint la note de 6/20, du moins, au vu de l’état de délabrement de notre pays en dépit de ses ressources naturelles et démographique jeune.

Du coup, on cherche la perle rare depuis et pour peu que quelqu’un ait 07/20, on est en extase, c’était le cas du Capitaine Ibrahim TRAORE. Comment a t-on fait pour atteindre ce degré de culture de la médiocrité ? Je refuse de m’inscrire dans ce registre.

TI : Vous insinuez que la transition doit se recentrer à la lutte antiterroriste. Y a-t-il des écarts dans cette mission ? Lesquels ?

YMK : Cette orientation que je défends ne vient pas de moi, mais du Président de la transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ lui-même. Il nous a réuni dans des assises nationales, nous a pris parties prenantes et témoins de sa signature des engagements inscrits dans la charte de la transition. Le capitaine Ibrahim TRAORÉ est allé devant la cours constitutionnel et a fait un serment. Ensuite, dans ses discours, il ne cesse de a répéter et en a fait un leitmotiv : "Je ne suis pas venu pour le pouvoir, mais pour libérer mon pays". Alors, pourquoi ça pose un problème, si on lui rappelle le sens de son engagement ?

J’ai constaté des écarts entre sa parole et ses faits, dès la sortie des organes exécutifs et législatifs, où on a vu la désignations des papas, frères, sœurs, cousins et cousines, il y a déjà problème. Lorsqu’on est pas intéressé par le pouvoir, on ne fait pas du népotisme, encore moins du clientélisme, comme par exemple la gestion des contrats miniers avec beaucoup d’irrégularités. On applique pas la loi du recrutement des directeurs généraux des sociétés d’Etat par appel à candidatures mais on préfère le népotisme.
Comment voulez vous que je reste muette, lorsque un média privé de mon pays fait cas d’un don de matériel militaire, par le Président ivoirien Alassane OUATTARA, et que d’autres médias parlent plutôt de la livraison des acquis burkinabé stockés longtemps en Côte d’Ivoire, mais que le gouvernement ne fait aucune clarification, laisse libre court à chacun d’y aller avec son commentaire, des polémiques par des nervis prétendus canaux du gouvernement ? Non, on nous a promis que je, nous, le peuple, est la boussole. Que le gouvernement remplisse son devoir de redevabilité, se prononce sur ce sujet : nous voulons connaître la vérité, le peuple a droit à l’information.
Et sur ce sujet, laissez moi vous partager mon analyse ( juste mon opinion) : Si c’est un don, alors le gouvernement évite une sortie officielle sur la question, de peur de prouver son rapprochement avec la Côte d’Ivoire (meilleur allié de la France en Afrique subsaharienne). Est ce que cela poserait une tâche d’huile sur notre amitié avec le Mali .
Si ce n’est pas un don, comment le gouvernement explique cette cordialité subite du meilleur allié de la France, vis à vis du Burkina Faso ? L’enjeu est énorme et le gouvernement est coincé, et je pense qu’il ne s’exprimera pas. Mais le vin est tiré, l’erreur est consommée.

TI : Vous demandez également la convocation des forces vives de la nation. A quoi répond un tel appel ?

YMK : Croyez-vous qu’on peut gérer un pays sans le Politique ? Croyez vous que le Président de la transition, le capitaine Ibrahim TRAORÉ ne fait pas la politique depuis qu’il a pris le pouvoir ? Croyez vous que le terrorisme est le seul problème qui tue les Burkinabè ? Écoutez, notre peuple a besoin d’une éducation politique pour mieux comprendre nos enjeux afin de mieux apprécier les actions des uns et des autres. Lorsqu’on aura mis hors d’état de nuire les terroristes, on fera quoi de la fracture sociale ? On fera quoi de notre système éducatif périmé ? On fera quoi de la pauvreté, de la mendicité ? On fera quoi de cette armée divisée et fragilisée par ses différents égos ?

Il faut une plate-forme des intelligences pour anticiper et traiter déjà toutes les questions extra-terroristes. La bonne gouvernance c’est l’anticipation et non la résolution des problèmes au cas par cas. Non ! On attend pas le problème venir, on fait en sorte que le problème ne vienne pas.

TI : Sur la durée de transition, pour vous c’est juillet 2024 le délai ?

YMK : C’est le Président de la transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, lui-même qui a signé la charte de la transition que la durée court jusqu’au 1er juillet 2024. C’est pas moi Yéli Monique KAM. 

TI : Est-ce qu’il y a une déception du fait qu’on ne vous ait pas associé à la gestion de la transition ?

YMK : Je lis du n’importe quoi et ça me fait rigoler : j’ai comme impression que la souffrance a tellement malmené les Burkinabè qu’ils croient qu’il est impossible de se battre pour son pays sans intérêt personnel.

Écoutez, lorsque le MPSR du Président Paul Henri Sandaogo DAMIBA me gazait et me pourchassait dans les rues de Ouagadougou, parce que je dénonçais les accords coloniaux et je demandais le départ de l’ambassadeur Luc Hallade, c’était pour quel poste ? Executif, Législatif, Activiste ? Marcheuse ? J’avais l’armée de DAMIBA rôdant au quotidien sur ma tête dans les salles de conférence, dans les rues, c’était parce que je me battais pour quel intérêt personnel ? Y avait-il à l’horizon un bon présage pour moi, si ce n’était la mort, les blessures ou au mieux la prison ?
J’ai été candidate aux élections présidentielles dans ce pays. Mon projet de gouvernance a été noté et classé, par les experts, parmi les (3) trois meilleurs projets de société. J’ai donc un plan pour sortir définitivement le Burkina Faso de ses multiples situations désolantes.

Je me construis, j’apprends de mes erreurs, aujourd’hui je me forge le caractère de femme d’État, je m’appuie sur des principes, je défends des valeurs. Notre pays a besoin de femmes et d’hommes courageux, des patriotes intègres et visionnaires. C’est pourquoi je me bats pour me construire. Et rassurez vous, si le destin veut, en son temps, le destin me fera servir mon pays et vous comprendrez enfin c’est quoi la bonne gouvernance, que vous n’avez malheureusement jamais connue.

TI : Soutenez-vous toujours le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement ?

YMK : Mon engagement, ma loyauté et ma fidélité vont d’abord à mon pays, ensuite aux dirigeants qui gèrent dans l’intérêt commun. Je suis donc un soutien indéboulonnable du président de la transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. C’est pourquoi je suis engagée dans les contributions et critiques constructives afin de l’aider à rester ferme dans ses engagements inscrits dans la charte de la transition. Mais, je refuse radicalement le culte de la personnalité : on est en train de vouloir induire le président Ibrahim TRAORÉ en erreur, en applaudissant ses dérives. Pourtant, à l’heure des comptes, le capitaine Ibrahim TRAORÉ répondra seul. L’histoire de notre pays est riche d’enseignements : Ces nervis là sont les mêmes sous tous les régimes, lorsque le régime tombe, les nervis vont servir le pouvoir suivant. J’ai assez appris de l’histoire des peuples et de mon pays, alors je ne souhaite que la réussite de la transition, je ne souhaite pas qu’on fasse du Président Ibrahim TRAORÉ une proie pour en profiter, ni un monstre. Accompagnons le de façon éclairée. C’est mon devoir citoyen en tant que femme et mère, soucieuse de l’avenir de mes enfants.

J’appelle tous mes compatriotes à encourager et accompagner les membres des organes de la transition sur la voie du respect des termes de la charte de la transition.

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Propos recueillis par Alain YAMEOGO